Un mélo apocalyptique très indigeste.
Encore un film sur la fin du monde, Perfect Sense choisit une voie antispectaculaire, sans tremblements collectifs ni effets numériques.
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L’Apocalypse, chez le Britannique David Mackenzie (My Name Is Hallam Foe), se signale à peine par une étrange épidémie qui attaque progressivement les cinq sens de l’homme – depuis l’odorat jusqu’à la vue.
Ce qui pose très vite un sérieux problème au cuisinier Michael (Ewan McGregor) et à sa voisine épidémiologiste Susan (Eva Green), mais leur permet au moins de se réunir pour une dernière valse amoureuse le temps que le monde s’effondre.
L’effacement des signes extérieurs de la catastrophe (qui offre au film une coloration mélancolique plutôt inattendue) contraste malheureusement avec la débauche tire-larmes d’un mélo qui confond affects et cataclysmes.
Les deux acteurs sont très beaux mais ne peuvent rien contre un scénario d’une rare vacuité.
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