Une comédie dramatique au style un peu trop pépère et relâché, mais non dénuée d’inventivité.
Entre l’urgence brutale de Tout à coup (soit Tan de repente), sympathique premier long de Diego Lerman aux accents jarmuschiens, et Pendant ce temps…, le changement de tempo est révélateur. Un certain relâchement affecte la mise en scène du réalisateur argentin, qui établit son deuxième film dans des quartiers cinématographiques bien pépères, en répartissant ses personnages selon l’alternance d’un montage égalitaire un peu trop systématique (à chacun ses séquences) affectionné par les séries télé. Les destins croisés de petites gens se révèlent pourtant à travers des détails qui ne manquent pas d’inventivité (mention spéciale aux déconvenues d’une femme de ménage avec un chien particulièrement chieur !) mais qui sont délayés au possible plutôt que réellement portés par le film. Prises dans ce moule impersonnel, les bonnes idées du film tombent à plat et ne dépassent guère l’anecdotique malgré la qualité de tous ses interprètes.
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