Déjà repéré dans « Elle s’en va », il est le bad guy tendu qui séduit Sara Forestier dans « Suzanne ».
Pour ce jeune-acteur-qui-monte, le cinéma est arrivé un peu par hasard. A 16 ans, il est repéré dans une fête par le photographe de mode Paolo Roversi.
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« Dans la foulée, j’ai défilé pour Jean Paul Gaultier, Hedi Slimane… Avant, j’étais une petite frappe au crâne rasé qui ne s’intéressait qu’aux filles, au basket et au rap. Tout d’un coup, j’ai découvert la mode, la fête, les homosexuels et les nuits parisiennes. Mais je ne prenais rien au sérieux, j’ai fait des plans à tout le monde et très vite plus personne ne voulait tafer avec moi. »
Il part alors aux USA et, à son retour, enchaîne les castings. Coup sur coup, il décroche deux rôles marquants. Dans Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot, il est très drôle en « gros lourdingue sympa qui branche Catherine Deneuve en boîte ».
Dans Suzanne de Katell Quillévéré, tendu et grave, il est le bad guy pour lequel l’héroïne quitte les sentiers de la légalité. En marge du cinéma, il s’adonne aussi au dessin et à la sculpture, aimerait tourner aux Etats-Unis et, avec une jeune plasticienne, porte un projet très personnel autour de l’écrivain Blaise Cendrars.
Suzanne de Katell Quillévéré, en salle le 18 décembre lire aussi le portrait de Sara Forestier pp. 44-47
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