Que ferait un certain cinéma américain sans la mise en péril de la sacro-sainte family, qui plus est un jour de Thanksgiving ? Quel meilleur prétexte trouver pour défier les lois du temps et de la vraisemblance que le partage de la dinde farcie en famille ? C’est en tout cas le maigre motif qui […]
Que ferait un certain cinéma américain sans la mise en péril de la sacro-sainte family, qui plus est un jour de Thanksgiving ? Quel meilleur prétexte trouver pour défier les lois du temps et de la vraisemblance que le partage de la dinde farcie en famille ? C’est en tout cas le maigre motif qui fournit de l’eau au moulin de ce thriller psychologique, c’est dire si l’invitation au royaume du suspens est alléchante Car il ne faut pas compter sur la mise en scène (bourrés d’effets gratuits et appuyés, indigestes à souhaits) pour sauver la fa(r)ce, mais plutôt sur une flopée de bons sentiments dont Michael Douglas se fait le plus parfait serviteur. Donc, faire avouer à une adolescente, internée en hôpital psychiatrique depuis l’enfance, l’objet de son traumatisme en une journée, histoire de récupérer sa fillette kidnappée en échange de l’info, c’est du gâteau. Le sourire de la fillette acceptant avec bonté l’intégration de la protégée de son psy de père au sein de leur famille à la fin du film, c’est la cerise.
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