Vincent Cassel en ogre sectaire dans un film-concept à (très) courte vue.
Dans un monde imaginaire, au croisement des villes défraîchies d’Europe de l’Est et des royaumes de contes, un gourou new age (Vincent Cassel, tout en mimiques viriles et regards menaçants) maintient sous sa domination des femmes et enfants qu’il entraîne à tuer pour d’obscurs commanditaires, jusqu’à ce que l’un de ses jeunes captifs remette en cause son autorité.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Fable métaphorique, récit d’émancipation adolescente ou huis clos nerveux, le premier film de l’Australien Ariel Kleiman poursuit toutes ces pistes sans hélas en creuser aucune, restant à l’état de pur collage d’idées, parfois inspiré, souvent gratuit.
Cherchant en vain à diffuser un climat de mystère, Partisan ressemble à une permanente démonstration de force à l’esthétisme pompier, un nouvel avatar de ce cinéma radical toc (on pense beaucoup à Notre jour viendra de Romain Gavras), dont Vincent Cassel s’est fait l’égérie.
{"type":"Banniere-Basse"}