Un conte et un voyage initiatique sur la foi dans l’impossible, signé Mohamed Ben Attia. Poétique mais un peu flottant.
C’est l’histoire d’un homme, Rafik, qui a une lubie. Il est persuadé de pouvoir voler (comme un oiseau) et que tous les humains le pourraient s’ils se souvenaient qu’ils le faisaient avant de se mettre à marcher.
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D’abord mis en prison pendant plusieurs années, Rafik, à sa sortie, enlève son fils dans un road movie initiatique dans les montagnes, durant lequel il lui promet de lui révéler son secret. Et puis les choses se compliquent. Ils rencontrent d’abord un berger qui décide les suivre. Perdus, ils arrivent chez un couple avec enfants qu’ils obligent de force à les abriter.
Sans déflorer la fin du film, on peut imaginer qu’elle a une tonalité politique, de désespérance politique au sens large. Quelle nous dit que l’impossible n’existe pas si l’on a la foi du charbonnier. Que sans rêve, la vie n’est pas vivable. Un film tendre, étrange, poétique, qui manque hélas un peu de consistance et de souffle.
Par-delà les montagnes, de Mohamed Ben Attia, avec Majd Mastoura, Walid Bouchhioua, Samer Bisharat, présenté à la Mostra 2023 dans la sélection Orizzonti. Le 10 avril en salle.
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