Cinéma

Le site belge Sabzian vient de mettre en ligne “Le Déménagement”, un moyen métrage rare réalisé par Chantal Akerman, réalisatrice de “Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles”.

Un premier long réjouissant, un film moral et solaire signé Guédiguian et le documentaire étonnant de Mona Achache...Voici les films à voir (ou pas) cette semaine.

Le chouchou de la planète conspi, sur l’histoire très enjolivée d’un agent américain luttant contre des réseaux pédocriminels en Amérique du Sud, évite les faux pas les plus grossiers mais n’en reste pas moins structuré par le folklore QAnon.

Rencontre avec Barbet Schroeder, réalisateur incontournable, qui sait se renouveler, dans son style si reconnaissable. Son dernier film “Ricardo et la peinture” sort ce 15 novembre en salle. Entretien.

Présenté au Festival Lumière et diffusé depuis le 13 novembre sur la plateforme OCS, l’éclairant documentaire de Clara et Julia Kuperberg réhabilite l’œuvre de Dorothy Arzner, seule réalisatrice du Hollywood des années 1930.

Barbet Schroeder fait le portrait de son ami, le peintre Ricardo Cavallo. Une histoire d’amitié. Un film beau de simplicité, et un hymne modeste à l’art.

Malgré l’idée maline de faire d’une mine le territoire de jeu d’un monstre venu d’un autre temps, “Gueules noires” rate complètement sa rencontre entre “Alien” et “Germinal”.

Pour beaucoup, Michel Ciment c’était d’abord une voix. Une voix familière, enveloppante, presque chaleureuse, et pourtant non dénuée de mauvaise foi, une qualité indispensable à tout critique de cinéma qui se respecte.

Étrangement frileux dans l’exploration du genre, le premier long de Stéphan Castang esquives ses ambitions au profit d’un récit qui reste très consensuel.

En tant que critique, Michel Ciment aura accompagné le cinéma sur plusieurs décennies, et réalisé d’importants entretiens avec de grands cinéastes, comme Elia Kazan ou Jane Campion. Il est décédé à l’âge de 85 ans.