L’esthétique Téléthon valait-elle un film ?
Est-ce un hasard si le film sort quelques jours après le Téléthon ? En tout cas, cette histoire de rencontre entre un enfant qui va mourir et une femme un peu revêche qui vont chacun révéler un cœur gros comme ça provoque, si ce n’est la nausée, l’envie de donner raison à Pierre Bergé : “Capter la générosité d’une manière populiste en exhibant le malheur des enfants, c’est inadmissible.” Pâtisserie trop lourde et trop sucrée, enrobée d’une réalisation écœurante, Oscar et la dame rose ne nous épargne aucun poncif. En concoctant cette indigeste cuisine, Schmitt a malheureusement oublié qu’en 1992, Christine Pascal avait réalisé sur le même thème un film exemplaire, Le petit prince a dit, sans larme facile ou distraction esthétique, qui disait simplement que comprendre les enfants, ce n’était pas être mièvre.
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