Énième thriller high tech, dans la tradition des Michael Bay, Simon West et compagnie, tâcherons des temps modernes, Opération espadon distille un ennui tenace, à moins qu’on soit fasciné par le piratage électronique et les écrans d’ordinateur filmés sous tous les angles. Brouillon et confus dans la forme, le film ne l’est pas moins dans […]
Énième thriller high tech, dans la tradition des Michael Bay, Simon West et compagnie, tâcherons des temps modernes, Opération espadon distille un ennui tenace, à moins qu’on soit fasciné par le piratage électronique et les écrans d’ordinateur filmés sous tous les angles. Brouillon et confus dans la forme, le film ne l’est pas moins dans ce qu’il raconte, puisque Travolta interprète un terroriste d’état qui organise des casses pour financer des attentats dans les pays en guerre contre les États-Unis. Non seulement c’est très mauvais, mais ça pense mal. Pour un film qui se plaît à vendre son ambiguïté comme une preuve d’audace et de non-conformisme, Opération espadon illustre malgré lui le vieil adage selon lequel le patriotisme est le dernier repaire des canailles. Ici, le culte du politiquement incorrect se résume à des scènes de sexe vulgaires (une fellation en public) ou désarmantes de fausse audace (l’actrice principale montre ses seins), enrobée d’une violence jouissive, fun. Un très mauvais pop-corn movie.
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