LE FILM : Il y a de tout et du n’importe quoi dans le premier long “traditionnel” du hardeur HPG : du sensé et de l’insensé, à boire et à manger, du lard et du cochon, du pire et du meilleur, des torchons et des serviettes. Tout et n’importe quoi. Dans une mise en scène hystérique, […]
LE FILM : Il y a de tout et du n’importe quoi dans le premier long “traditionnel” du hardeur HPG : du sensé et de l’insensé, à boire et à manger, du lard et du cochon, du pire et du meilleur, des torchons et des serviettes. Tout et n’importe quoi. Dans une mise en scène hystérique, HPG raconte l’histoire de son double Hervé, acteur porno puéril qui se titille le zizi à tout bout de champ, qui décide un jour de devenir sérieux, d’abandonner le X et d’apprendre les règles du jeu du comédien. Ça ne se fera pas sans difficultés, car Hervé est pris entre deux feux : dans le porno, on ne joue pas, on est ; dans le traditionnel, on joue avec ce qu’ignore le porno, les sentiments. A l’issue de rencontres multiples et délirantes (notamment avec le cinéaste Bertrand Bonello, dans son propre rôle, qui tente vainement de lui inculquer quelque technique), plus ou moins réussies (la scansion du film repose sur cette succession de pleins et de déliés, entre raison et aliénation mentale), Hervé, à bout de nerfs (et nous aussi), rencontrera l’amour, grâce à LZA. On ne devrait pas exister ne ressemble à rien de connu, HPG y pratique comme personne avant lui un cinéma qu’on pourrait qualifier de “cinéma de l’exaspération”.
LE DVD : En bonus, un long docu à l’image du film, un peu abusivement intitulé “making-of”, où sont rassemblés pêle-mêle des interviews des acteurs, des scènes de tournage du film et un reportage sur la présentation mouvementée du film à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs, en 2006.
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