October Sky retrace l'enfance dans les années 50 de Homer Hickman, un fils de mineur fasciné par la conquête spatiale et qui se prend d'une passion soudaine pour les fusées. Il en fabrique avec ses copains, provoque quelques catastrophes miniatures et se heurte à l'incompréhension de son père tandis que sa prof l'encourage dans ses […]
October Sky retrace l'enfance dans les années 50 de Homer Hickman, un fils de mineur fasciné par la conquête spatiale et qui se prend d'une passion soudaine pour les fusées. Il en fabrique avec ses copains, provoque quelques catastrophes miniatures et se heurte à l'incompréhension de son père tandis que sa prof l'encourage dans ses ambitions. Homer perfectionne ses fusées et gagne une bourse universitaire. À la fin, on apprend que le petit Homer Hickman est devenu un astronaute célèbre, qu'il a écrit ses mémoires, qui ont inspiré le film que l'on vient de voir. Joe Johnston, cinéaste spécialisé dans le fantastique (Rocketeer, déjà une histoire de fusée) joue à fond la carte du charme désuet et des sentiments pudiques. On se moque un peu de l'histoire, mais entre deux impostures postmodernes, voir un film académique hollywoodien a son charme. On se doutait un peu que Joe Johnston était un cinéaste rétro, démodé, qu'il aimait Capra et Victor Fleming. Cette fois-ci, il en fait deux fois trop dans le chromo passéiste, le volontarisme béat et la glorification du rêve américain. Après avoir prouvé qu'il pouvait réaliser un film respectable, avec de belles émotions, Joe Johnston a entrepris le tournage de Jurassic Park 3.
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