Nuages flottantsde Mikio Naruse (1955), avec Hideko Takamine, Masayuki MoriUne Japonaise a connu le grand amour en Indochine occupée. La guerre finie, revenue au Japon, elle espère que son amant se décidera enfin à divorcer pour elle. Les années passent, et pendant qu’un pays se reconstruit et perd son âme, un amour n’en finit plus […]
Nuages flottants
de Mikio Naruse (1955), avec Hideko Takamine, Masayuki Mori
Une Japonaise a connu le grand amour en Indochine occupée. La guerre finie, revenue au Japon, elle espère que son amant se décidera enfin à divorcer pour elle. Les années passent, et pendant qu’un pays se reconstruit et perd son âme, un amour n’en finit plus de se détruire. Ils ne vieilliront pas ensemble, les disputes succédant aux fausses promesses sur fond de manifestants anti-américains qui chantent L’Internationale. Peintre de l’homme veule et de la femme sacrifiée, passeur entre le mélodrame et la modernité, Naruse rappelle moins Mizoguchi qu’il n’évoque Antonioni ou Fassbinder. Bouleversant.
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