Le tandem de tout ce qui brille se perd dans un buddy movie paresseux.
Nous York est une suite indirecte du premier film de Géraldine Nakache et Hervé Mimran, Tout ce qui brille, dont la célérité et la drôlerie résonnaient comme une belle promesse (elles sont rares dans la comédie mainstream française).
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Le tandem s’installe cette fois aux États-Unis, où l’on retrouve les deux copines originaires de Nanterre (Leïla Bekhti et Géraldine Nakache), ainsi qu’une bande de potes du quartier (dont les excellents Manu Payet et Baptiste Lecaplain) qui se frottent ici au rêve américain, et surtout à son envers le moins glamour.
Si le charme de la bande opère encore le temps d’une mise en place enlevée, cette tentative de délocalisation montre pourtant vite ses failles : sur le terrain fertile de la comédie US, avec laquelle il prétend rivaliser, Nous York rejoue un buddy movie féminin sans allant ni inspiration, déclinant les vannes paresseuses et répétitives dans un faux rythme à peine bousculé par l’irruption de Sienna Miller en guest hilarante.
Une fin plus larmoyante, tout en flash-backs grotesques et nostalgie
du pays, confirmera le mouvement contradictoire d’un film qui rêvait de Judd Apatow mais se réveille chez Guillaume Canet.
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