Une comédie de mœurs plutôt habile sur la guerre des sexes dans le monde du travail.
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Le cynisme ventripotent du titre ne mettait pas franchement en appétit, inscrivant illico le film dans la veine des petites (Entres adultes) et grosses (Le Prix à payer) comédies racoleuses. Pas rassurant non plus, les frimousses proprettes d’Alice Taglioni et Jocelyn Quivrin, dans le rôle d’un couple scrupuleusement assorti, à la ville comme au travail, jusqu’au jour où l’un est promu, mais l’autre non. Là, le scénario s’ouvre en deux (elle et lui, tour à tour, envisagés par le film dans le rôle de chef de cabinet) et offre deux variations sur un même thème : la guerre des sexes. Ce numéro d’équilibriste entre deux devenirs, sorte de “pile et face” scénaristique assez réjouissant, renvoie homme et femme dos à dos : ambition, séduction et culpabilité sont déclinées au masculin et au féminin, dans une mise en scène plus ludique que discursive. Ce qui prévaut est le folklore des genres, l’apanage de chacun, le tout donnant lieu à une orgie de clichés légers, filmés à point.
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