Retour nostalgique sur une période agitée de l’histoire de la Géorgie.
Le titre dit tout (platement), encore qu’il soit moins question d’enfance que d’adolescence (turbulente, of course). Soit l’histoire assez classique (et vaguement truffaldienne) d’une famille géorgienne ordinaire dans les années 90 en Géorgie, époque où le pays était pris dans une guerre civile.
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Giorgi, 17 ans, joue les petites frappes, fier de manier la gâchette, pendant que son petit frère angélique, Datuna, s’avère être un surdoué du piano. Un récit d’initiation trop déjà vu. Rien de honteux, mais rien de réellement saillant non plus (on est frappé par la mollesse et l’étirement de séquences sans contenu).
Le film ressemble beaucoup, dans ses grandes lignes, en particulier en raison du contexte historico-géographique, à Eka et Natia – Chronique d’une jeunesse géorgienne, sorti en 2013, qui avait infiniment plus d’atouts (esthétiques, narratifs, techniques) que cette gentille reconstitution anémique.
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