Une parabole drolatique sur le monde moderne.
Un type se retrouve dans un monde étrange qui ressemble beaucoup au nôtre, si ce n’est – mais est-ce une différence suffisante pour être notée ? – que tout y est inodore et sans saveur, désespérément lisse, et que ses habitants, tous “sympas”, semblent n’éprouver aucun sentiment profond et n’avoir pour centre d’intérêt unique que la couleur du mur de leur cuisine. Où sommes- nous ? Le scénario de Norway of Life, film norvégien récompensé par le grand prix du dernier festival du film fantastique de Gérardmer (après avoir été projeté à la Semaine de la critique à Cannes, l’année dernière) ne tient hélas pas toutes les promesses d’un départ intrigant. Il faut ajouter que son filmage story-boardé n’arrange rien à l’affaire. C’est uniquement dans les scènes où il décrit avec un humour ravageur le bonheur aseptisé que le film touche juste.
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