Si l’on s’aventure comme Tim Roth dans la véranda du couple Deborah Unger/James Russo, c’est sur la foi de ce casting plutôt sexy. Malheureusement, James Russo ne desserre pas les mâchoires de tout le film et Debbie Unger post-Crash est encore dans le coton. Quant à Tim Roth, après Tout le monde dit I love […]
Si l’on s’aventure comme Tim Roth dans la véranda du couple Deborah Unger/James Russo, c’est sur la foi de ce casting plutôt sexy. Malheureusement, James Russo ne desserre pas les mâchoires de tout le film et Debbie Unger post-Crash est encore dans le coton. Quant à Tim Roth, après Tout le monde dit I love you, il décline en une énième parodie (involontaire ici) ses rôles chez Tarantino. La faute à un scénario trop souvent vu et mis en scène sans la moindre étincelle. Après six ans passés en prison à la place de son frère, Roth revient dans la demeure familiale. D’abord farouche, la belle-doche va finalement s’associer à lui pour affronter la brute Russo. Pour donner une idée de l’esthétique du film, signalons que dans les derniers plans, la caméra se noie dans une mare de sang gratuite et interminable. Sur le fond, le scénariste ouvre un boulevard à la sempiternelle fatalité : les personnages plongent en toute complaisance dans la médiocrité ambiante. Mais cette complaisance a sérieusement contaminé Buddy Giovinazzo, qui la met en scène avec une vulgarité inouïe. Bref, pour nous, ce sera tout simplement no way.
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