Film touristique pour amateurs d’image léchées.
Après l’inégal Paris, je t’aime, New York, I Love You s’en tient au même cahier des charges : mêler l’amour et l’urbain dans une série de courts métrages tournés par différents cinéastes venus de partout.
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Patchwork un peu fourre-tout de néants individuels (hormis peut-être l’essai moqueur de Brett Ratner) sans autre unité qu’un fil rouge d’une grande banalité (la balade d’une jeune vidéaste), New York, I Love You s’offre le luxe d’ignorer totalement les effets du 11 Septembre ou la crise économique actuelle pour ne se concentrer que sur les clichés intemporels d’une ville-logo : le mélange des races, la vie de bohème, etc.
Le tout saupoudré çà et là de relents de Cassavetes et de Woody Allen, comme si James Gray ou Cloverfield n’étaient jamais passés par là. New York, I Love You ? Moi non plus.
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