Les rituels funéraires, les flux migratoires : Hong Kong en mode flânerie poétique.
A Hong Kong, une femme d’affaires française tente d’y vendre l’aquamation – un procédé écofunéraire aquatique pas forcément compatible avec les coutumes locales. Parallèlement, une migrante chinoise raconte en voix off son éprouvant voyage clandestin du continent à l’île.
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Images saisies à la volée
Invisible à l’écran, la présence de cette femme, la BO obsédante d’Olaf Hund ainsi que l’absence de son direct subliment en plainte sépulcrale la facture documentaire (flâneries à Hong Kong, détails sur économie migratoire) de ce film tourné à l’arrache, avec un appareil photo Canon 5D sous le manteau. Si bien que la “fiction” (une nuit avec une inconnue à l’imaginaire business-SM du Demonlover d’Olivier Assayas) en serait presque superflue.
Les coutures sont parfois visibles, les images saisies à la volée pas toujours à la hauteur du drame récité, mais la force est indéniable : New Territories joue habilement de son pitch “un spectre hante l’Occident”, se déplaçant sans cesse entre identités, entre vie et mort, sans bonne conscience de touriste.
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