A 80 ans, l’un des cinéastes japonais majeurs de ces dernières décennies, s’en est allé.
De ses premiers pas de réalisateur à la fin des années 50 à son chant du cygne (Tabou,1999), Nagisa Oshima a tissé un cinéma plein de questionnements, de miroirs braqués sur les failles et carences d’une société enferrée dans la tradition et les non-dits. Hantée par les désillusions de la jeunesse (Contes cruels de la jeunesse,1960), par la situation politique de son pays (Nuit et brouillard au Japon, 1960) ; par la sexualité-limite et l’expérience charnelle (« L’Empire des sens« ,1976 ; L’Empire de la passion 1978) ; son oeuvre a souvent provoqué, choqué, suscité le scandale. L’admiration aussi.
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Artiste paradoxal en somme, en marge comme unanimement célébré, son empreinte ne saurait se mesurer si brièvement. Quelques mots, simple hommage, en attendant une analyse plus approfondie à venir très vite sur le site des Inrocks.
Guillaume Sbalchiero
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