L’adaptation par son auteur d’une pièce de théâtre à succès, qui tombe à plat.
Certes, comme le rappelle Jean-Michel Ribes dans une interview publiée dans le dossier de presse de son film, théâtre et cinéma sont intimement liés. Resnais, en effet, avec lequel Ribes a travaillé sur Cœurs, mais aussi Renoir, Guitry, Desplechin, Rivette ou Eugène Green l’ont toujours senti ou su. Le problème de Musée haut, musée bas, adaptation par son auteur d’un de ses succès théâtraux, semble quadruple : 1. L’humour vieillit parfois, et celui qui fit la réussite de l’émission Palace dans les années 80, s’il compte encore nombre d’amateurs, a peut-être pris un coup dans l’aile. 2.L’usage inconsidéré de virevoltantes steadycam est souvent la preuve d’une absence d’idées chronique chez le metteur en scène. 3. Quand le théâtreux se substitue au théâtral, rien ne va plus. 4. “Il n’y a pas de second degré au cinéma” (Pascal Bonitzer).
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