Un Petit Nicolas plus mal élevé et foutraque.
Les vicissitudes d’un écolier maltraité par son père et relégué dans d’obscurs pensionnats religieux. Dans l’un d’eux, il aura affaire à une institutrice revêche, dite Mumu, à laquelle il va s’attacher…
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Auteur de petits joyaux du naturalisme – Les Galettes de Pont-Aven et Charlie et ses deux nénettes –, Joël Séria revient au cinéma après une longue absence pour retracer son enfance.
Un Petit Nicolas mal peigné et moins complaisant où, malgré l’éternelle litanie sur le bon vieux temps (des craies et des encriers), quelque chose d’un peu singulier point sous la reconstitution du monde scolaire de la fin des années 1940.
Une cruauté, une sauvagerie, qui s’exprime littéralement à travers le personnage de Mumu, enseignante borderline – incarnée par Sylvie Testud, qu’on voit certes un peu trop et partout, surtout dans les films d’époque, mais qui fait son boulot avec une sécheresse adéquate.
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