Comment un réalisateur montre autant d’aisance à nouer une intrigue que de peine à la dénouer, dès lors qu’il s’aperçoit qu’il va devoir filmer des choses qui lui font peur. Leigh Ann a besoin d’un “A” en histoire pour obtenir une bourse. Mais la détestable et détestée Mrs Tingle, la prof d’histoire, s’y oppose (on […]
Comment un réalisateur montre autant d’aisance à nouer une intrigue que de peine à la dénouer, dès lors qu’il s’aperçoit qu’il va devoir filmer des choses qui lui font peur. Leigh Ann a besoin d’un « A » en histoire pour obtenir une bourse. Mais la détestable et détestée Mrs Tingle, la prof d’histoire, s’y oppose (on lui donnerait raison). Quelques péripéties plus tard, il devient évident que Leigh Ann n’a plus qu’une solution trucider Mrs Tingle. Williamson a alors une idée aussi sotte que grenue : Leigh Ann va plutôt faire chanter la Tingle. D’ailleurs, l’amoureux transi de la greluche accepte qu’elle photographie ses ébats avec la prof. Le bellâtre se désape illico devant sa copine impatiente. Mais pour ne pas franchir les frontières de la morale et du plan marketing, le scénariste Williamson se réveille : un coup de théâtre foireux (le premier d’une longue série) contraint l’éphèbe à se rhabiller. Le reste n’est que trucs de tâcheron. Rien n’en réchappe, sinon la mystérieuse ironie de l’enseignante et une morale ambiguë : Mrs Tingle est une bonne prof… Williamson, lui, est un petit malin. Il gagnerait beaucoup à se laisser aller à ses penchants sadomasos.
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