Là où passe le Gengis Khan jeune homme de Sergei Bodrov, le cinéma ne repousse pas.
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Si vous aimez les belles images, les paysages somptueux, les vastes espaces inhabités, les vues aériennes sur la toundra, les grandes étendues de neige, les beaux et larges mouvements de caméra en hélicoptère sur des terres arides et glaciaires, courez voir Mongol… Les scènes de batailles, festivals de giclures de sang sur l’œil de la caméra, devraient aussi réjouir les amateurs de la peinture de Jackson Pollock. Pour le reste, cette “jeunesse de Gengis Khan” (le film se termine avant qu’il ne devienne le grand empereur que l’on sait), de son vrai nom Temudjin, est assez incompréhensible (rien sur son génie politique à rassembler les peuples), pleine de trous dans le récit (comment a-t-il réuni cette gigantesque armée à la fin du film ? mystère…), et surtout sans relief, sans émotion, froide comme un pied de cheval mongol pris dans la glace.
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