Si j’avais un marteau, j’y mettrais tout mon coeur. On connaît la chanson. Hollywood connut, théorisée par Stanley Cavell, la comédie du remariage. A la traîne, le cinéma français expérimente la quête du géniteur, nouvelle race de films éprouvettes. Sur les brisées (menues) de Rémi Waterhouse ou Valérie Lemercier, Tata Charlotte, comédienne habituée aux réunions […]
Si j’avais un marteau, j’y mettrais tout mon coeur. On connaît la chanson. Hollywood connut, théorisée par Stanley Cavell, la comédie du remariage. A la traîne, le cinéma français expérimente la quête du géniteur, nouvelle race de films éprouvettes. Sur les brisées (menues) de Rémi Waterhouse ou Valérie Lemercier, Tata Charlotte, comédienne habituée aux réunions de famille - Mon père ce héros, Une Journée chez ma mère; ce n’est plus une filmographie mais un arbre généalogique , s’attelle à ce faux bon sujet et l’emmène se faire rissoler sur les plages mexicaines. Caramba, encore raté ! Beau comme une couv’ de Côté Sud ou de Elle spécial maillots, un défilé de paréos pistache dans des haciendas ripolinées framboise écrasée (radical chic ma chère), tout juste étayé d’une bataille rangée de sardines et d’un final Ushuaïa, remake Playmobil d’Indiana Jones et le temple maya. Après cet Hôtel de la plage basses calories, on attend vivement le nouveau Pascal Thomas pour se réconcilier avec la comédie.
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