Quand Julien découvre sur son répondeur un message de son ex-femme lui annonçant la disparition de leur fils de 7 ans durant un camp de vacances, il file sur les lieux du drame. Face à des recherches qui piétinent, il décide de mener l’enquête à sa manière, forcément borderline. Forcément, car le sous-genre du polar […]
Un thriller au récit banal, rehaussé par le jeu sous tension de Guillaume Canet.
Quand Julien découvre sur son répondeur un message de son ex-femme lui annonçant la disparition de leur fils de 7 ans durant un camp de vacances, il file sur les lieux du drame. Face à des recherches qui piétinent, il décide de mener l’enquête à sa manière, forcément borderline.
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Forcément, car le sous-genre du polar avec enlèvement d’enfant dans lequel s’aventure Christian Carion, réalisateur d’ordinaire friand de fresques historiques scolaires (En mai fais ce qu’il te plaît, Joyeux Noël), est balisé à l’extrême. C’est pour contrer cette prévisibilité du récit qu’a été mis en place un dispositif de tournage consistant à faire avancer le personnage dans le brouillard d’une intrigue tournée chronologiquement.
Si Guillaume Canet semble se prendre allègrement au jeu, n’est pas Hong Sangsoo qui veut : l’improvisation est une chimie du hasard et de l’instant dont on doit embrasser les déraillements, pas un palliatif à un schéma narratif trop calibré. Reste que l’évident inconfort du comédien face à l’effeuillage erratique de l’intrigue génère une intéressante tension.
Mon garçon de Christian Carion (Fr., 2017, 1 h 30)
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