Mon boss, sa fille et moi

Après Christopher Walken dans une piètre bouffonnerie anglaise, L’Amour six pieds sous terre, c’est au tour du grand Terence Stamp de se compromettre dans une farce indigne. Il n’est pas le seul à déchoir dans cette comédie-catastrophe. C’est aussi le cas du réalisateur, David Zucker, ex-membre du trio ZAZ ­ qu’il forma avec son frère Jerry et Jim Abrahams, et qui signa le mythique Y a-t-il un pilote dans l’avion ? ­, qui s’échine à suivre la mode trash-crade lancée par les frères Farrelly. Hélas, il reste en deçà du délire surréaliste de ces derniers avec sa réalisation très pro et son scénario dosé ­ entre love-story romantique et avalanche de dégâts et quiproquos ­, en fait plus proche des désolants American Pie. Genre : le patron sévère du héros (Stamp), sommé de se déculotter pour prouver qu’il n’est pas affligé d’une éruption du postérieur. On est loin de Théorème…
Vincent Ostria

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