Une nouvelle adaptation du roman de Daniel Defoe, après celle de Terence Young avec Kim Novak en 1965, s’imposait-elle vraiment ? La réponse, en sortant de la projection, est non. Moll Flanders raconte l’histoire édifiante d’une jeune femme dans l’Irlande du XVIIIème siècle, née en prison (sa mère est pendue aussitôt après l’accouchement), et qui […]
Une nouvelle adaptation du roman de Daniel Defoe, après celle de Terence Young avec Kim Novak en 1965, s’imposait-elle vraiment ? La réponse, en sortant de la projection, est non. Moll Flanders raconte l’histoire édifiante d’une jeune femme dans l’Irlande du XVIIIème siècle, née en prison (sa mère est pendue aussitôt après l’accouchement), et qui après avoir fui l’orphelinat et sa famille d’accueil va sombrer dans la prostitution et l’alcoolisme, connaître enfin le bonheur grâce à l’amour d’un peintre qui mourra de la petite vérole, donner naissance à une fille que la misère l’obligera à abandonner, faire naufrage au large de l’Amérique, etc. Incapable de rendre émouvante la lutte constante de l’héroïne contre l’hypocrisie, les injustices sociales et les coups du sort, le film se résume à une succession poussive d’épisodes mélodramatiques mal reliés entre eux, aggravée par une mise en scène extrêmement plate et une interprétation sans vie. Aux côtés de la très terne Robin Wright, Morgan Freeman, dans un rôle improbable, s’ennuie ferme. Le spectateur également.
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