Les bestioles de Minuscule sont de retour dans un second volet aussi charmant qu’innovant.
Les bestioles de Minuscule sont de retour dans un second volet aussi charmant qu’innovant. En 2014, une coccinelle égarée se retrouvait embarquée au cœur d’une guéguerre inter-espèces déclenchée par une boîte de sucre dans la campagne française. Cinq ans plus tard, l’insecte aux yeux ronds, sa copine fourmi et l’araignée mélomane sont à nouveau réunis dans le deuxième épisode cinématographique des aventures de Minuscule: La Vie privée des insectes, série télé d’Hélène Giraud et Thomas Szabo.
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Cette fois-ci, les compères sont entraînés malencontreusement au bout du monde (en Guadeloupe) et confrontés à une faune et flore inconnues. Rejouant les mêmes gimmicks qui faisaient l’irrésistible charme du premier volume (alliance de prises de vues réelles et animation, finesse du dessin, grâce et drôlerie des personnages, verve burlesque), c’est vers les chemins du récit épique et exotique que s’aventure ce nouvel opus à la fois fable écolo, film de pirates, récit initiatique et hommage évident au chef-d’œuvre Là-haut des studios Pixar.
Si l’ambitieux voyage semble parfois assuré par un scénario systématique (scènes de poursuites, retrouvailles, etc.), c’est du côté de la technicité que Minuscule 2 innove. Servi par d’impressionnants mouvements de caméra, le film saisit l’écart entre monde des insectes et monde des hommes pour faire de ces vaillants petits guerriers les nouveaux explorateurs et activistes de premier plan d’aujourd’hui.
Minuscule 2 – Les Mandibules du Bout du Monde (Fr., 2019, 1h32)
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