Plaisant petit film d’horreur concis et bien fêlé.
L’écrivain Clive Barker est le maître d’œuvre d’un univers surréaliste à tendance SM – les démons cloutés de la franchise Hellraiser, c’est lui. Ici, il s’agit de l’adaptation d’une de ses nouvelles, dans laquelle un photographe est obsédé par un tueur en série. Malgré des passages gore alambiqués et moches, le film pose un climat halluciné de poésie urbaine fêlée. Où les villes avalent leurs habitants et où le dernier métro est lieu de tous les possibles. Concis, Midnight Meat Train rompt avec quelques plaies du cinéma d’horreur actuel : l’ironie, la pirouette, l’abus d’explications. On pense parfois, dans le final apocalyptique, au Lucio Fulci des grands jours (L’Au-delà), quand le spectateur qui entrait dans le cinéma devait perdre tout espoir.
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En salle le 29 juillet.
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