Favori pour l’oscar, gueule cassée légendaire et acteur phénomène, Mickey Rourke fait cette semaine un come-back fracassant avec The Wrestler. Retour en dix images sur une carrière passionnante, qui couvre aussi bien les grands films de Coppola et Cimino que Sin City.
1982
Diner de Barry Levinson
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Après une apparition dans 1941 de Spielberg et une première collaboration avec Cimino (La Porte du paradis, gros flop commercial), Mickey Rourke, jeune et svelte, retrouve ses potes pour refaire le monde autour d’un steak.
1984
Rusty James de Francis Ford Coppola
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Mickey enfile une veste en cuir et chevauche les rues sur sa Harley. Il est Motorcycle boy, soit le grand frère de Matt Dillon, qui aimerait bien prendre la place de son très respecté ainé. Avec Rusty James, Mickey Rourke crée l’admiration générale et crie son amour aux Hells Angels.
1985
L’année du dragon de Michael Cimino
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Michael Cimino confie à Rourke son premier grand rôle. En flic colérique, intègre et un brin réac, l’acteur se voit confier la délicate mission de nettoyer la mafia chinoise de New York. Le film connaît un relatif succès international.
1986
9 semaines ½ d’Adrian Lyne
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Après la comédie dramatique, le drame et le policier, Mickey s’essaie au drame érotique. Ses caresses avec Kim Basinger font grimper la libido d’une génération.
1987
Barfly de Barbet Schroeder
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Avec Barfly, Mickey Rourke a vite fait de casser l’image de sex-symbol qui lui colle à la peau depuis 9 semaines ½. Pour Barbet Schroeder, il devient Henri Chinaski, pilier de bar castagneur et avatar de Charles Bukowski.
1988
Homeboy de Michael Seresin
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Avant d’entamer une vraie carrière de boxeur, Mickey monte sur le ring pour Homeboy, dont il a signé le scénario. Il incarne un boxeur de seconde zone (visionnaire, Rourke ?) qui se lie d’amitié avec un petit mafieux incarné par Christopher Walken. La traversée du désert commence à ce moment là.
1997
Double Team de Tsui Hark
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Rejeté un temps par Hollywood, Rourke redescend des rings pour reconquérir, non pas sans peine, les plateaux de cinéma. Pour autant, il ne laisse pas tomber les arts martiaux et affronte un JCVD au meilleur de sa forme dans Double Team.
2001
Animal Factory de Steve Buscemi
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Chez Steve Buscemi, l’armoire à glace Rourke surprend en détenu travesti. Un second rôle, mais l’acteur prépare un beau come-back. Tomber pour mieux repartir…
2005
Sin City de Robert Rodriguez
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Après Desperado 2, Mickey Rourke rejoint à nouveau le tarrantinesque Robert Rodriguez pour sa fresque graphique Sin City. Entièrement grimé et méconnaissable, il incarne Marv, une brute épaisse assoiffée de vengeance.
2009
The Wrestler de Darren Aronofsky
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Et c’est finalement en catcheur has been (décidément, c’est vraiment un battant) que le grand Mickey signe son retour en grâce. Le film ramasse le Lion d’or à Venise, les récompenses pleuvent… en attendant l’oscar ?
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