Succès ou échecs, parcours en sept films du plus maudit des cinéastes américains.
LE CANARDEUR (1974)
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Western moderne, géniale réflexion sur le personnage d’Eastwood. Un coup de maître. Sa carrière est lancée.
VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER (1978)
A travers la destinée tragique de quelques prolos de Pennsylvanie, Cimino dresse un état de l’Amérique en plein trauma du Vietnam. Son chef-d’ uvre.
LA PORTE DU PARADIS (1980)
Fresque qui sape les fondations rêvées de l’Amérique, montre les massacres intercommunautaires et le pouvoir exorbitant des gros propriétaires. Echec critique et public.
L’ANNÉE DU DRAGON (1985)
Le film du retour qui remue le fer dans les plaies suintantes de son pays, magistralement mis en scène, doublé d’un grand rôle pour Mickey Rourke. Cimino est accusé de racisme antichinois. Grand film incompris.
LE SICILIEN (1987)
Cimino donne sa vision du cas Salvatore Giuliano, bandit mafieux ou perturbateur visionnaire ? Pantalonnade lourdaude et premier échec artistique.
THE DESPERATE HOURS (1990)
Un huis clos assez convenu. Massacré au montage par ses producteurs, le film est un nouvel échec commercial.
SUNCHASER (1996)
Cimino n’a rien perdu de son souffle épique et de ses qualités de metteur en scène mais ne parvient pas à gommer la lourdeur de la parabole new-age. Fin d’une longue série de déceptions.
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