Il semblerait que le (z)héros du Cantique de la racaille ait décidé de poursuivre sa (dé)route dans Mes amis. Il ne fricote plus dans la carambouille miteuse : il est devenu producteur de sitcom. Ayayaye ! Mais c’est kif-kif bourricot. On a l’impression qu’il existe une confrérie secrète d’adeptes du second degré, abreuvés de séries […]
Il semblerait que le (z)héros du Cantique de la racaille ait décidé de poursuivre sa (dé)route dans Mes amis. Il ne fricote plus dans la carambouille miteuse : il est devenu producteur de sitcom. Ayayaye ! Mais c’est kif-kif bourricot. On a l’impression qu’il existe une confrérie secrète d’adeptes du second degré, abreuvés de séries noires à deux sous, qui se passent le relais pour tourner chacun un bout d’un long cadavre exquis. D’ailleurs, c’est justement un cadavre caché dans un coffre (cf. Mille bornes) qui est censé épicer un peu cette sinistre caricature du monde vulgaire du sous-cinéma (l’artisanat de la sitcom). Passons sur les détails, accablants, et sur le mépris, généralisé, à l’égard des personnages, tous bêtes et méchants. Sans doute est-il bien vu de railler les sitcoms à la française, mais pourquoi tirer sur une ambulance ? La complaisance du propos n’a d’égale que celle de la mise en scène. On allonge la sauce avec de longs tunnels clippés et puis on finit en queue de poisson. Un bain de sang tarantinesque, et hop, la boucle est bouclée. Ayayaye, mes amis !
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