Film à thèse un peu lourdaud malgré deux acteurs épatants.
Une équipe de film pose ses bagages en Bolivie pour rejouer la “conquista” et la querelle théorique entre Christophe Colomb et le prêtre Bartolomé de Las Casas sur le sort des indigènes.
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Pendant le tournage, des figurants sous-payés, Indiens à la ville comme à l’écran, manifestent contre la privatisation de l’eau dans le pays…
Grâce à Icíar Bollaín, déjà auteur d’un film sur les femmes battues il y a six ans (Ne dis rien), les immarcescibles Dossiers de l’écran pourront bientôt reprendre du service.
Le thème de la soirée : “de la colonisation au néo-libéralisme, cinq siècles d’exploitation”, avec Ignacio Ramonet et Vincent Bolloré en guests sur le plateau.
Malgré une belle idée de départ (le cinéma comme révélateur de la lutte sociale) et deux acteurs plutôt bons (Gabriel García Bernal en cinéaste-idéaliste-mais-de-plus-en-plus-égoïste, Luis Tosar en producteur-cynique-mais-de plus-en-plus-humain), Même la pluie reste au ras de son scénario psychologique, à l’étroit dans sa morne logique de fiction de gauche.
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