Le portrait d’une mère porteuse dans un psychodrame en surrégime.
Melody s’ouvre sur un air bien connu, celui du portrait de femme précaire mais résistante qui, de Rosetta à Louise Wimmer, ne cesse d’alimenter l’imaginaire naturaliste européen. Ici, l’héroïne est une jeune coiffeuse sans domicile fixe, qui consent moyennant salaire à porter l’enfant d’une riche Britannique atteinte d’un cancer.
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Lancé sur la ligne claire du film social, conventionnel mais assez tenu dans son observation pointilliste d’un milieu défavorisé, Melody dérive en psychodrame boursouflé à mesure que s’accumulent ses tours de force scénaristiques. Vieux traumas familiaux qui ressurgissent, déchéances physiques et autres joyeusetés achèvent de faire du film un pénible et putassier festival de grimaces.
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