Alors que le prochain Star Wars sera dans les salles en décembre, Mark Hamill apparaît dans Kingsman : Services secrets, film d’espionnage avec Colin Firth et Samuel L. Jackson. L’occasion d’évoquer, bien sûr, le retour de Luke Skywalker dans le 7e épisode de la saga étoilée.
Voilà ce qu’on appelle un beau concours de circonstances. En 2012, Mark Millar, scénariste du comic book The Secret Service, appelle Mark Hamill pour lui demander la permission de le faire apparaître en tant que Mark Hamill dans le premier épisode de la BD, où l’interprète de Luke Skywalker est enlevé par des terroristes. Les deux hommes s’entendent tellement bien que Millar propose à Hamill un caméo « pour de vrai », en cas d’adaptation sur grand écran. Proposition acceptée.
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Trois ans après, voilà donc Mark Hamill dans Kingsman : Services secrets. Il ne joue finalement plus son propre rôle, mais celui du Professeur James Arnold, scientifique kidnappé par des terroristes. Ce qui ne l’a pas empêché d’accepter le job sans hésiter. « Comment pouvez-vous dire non à un casting qui comprend Colin Firth, Samuel L. Jackson, Michael Caine et Matthew Vaughn à la réalisation ? » s’interroge-t-il dans une interview accordée au site Hero Complex.
Mais l’actualité la plus brûlante pour Mark Hamill reste le retour de Luke Skywalker dans le septième épisode de Star Wars. The Force Awakens, qui sera sur les écrans en décembre prochain. Le come-back est évidemment sur toutes les lèvres depuis la publication en avril dernier de la photo d’une réunion entre J.J. Abrams et les acteurs de ce nouvel épisode de la saga.
Hamill n’en revient toujours pas.
« Je pensais que même s’ils refaisaient une trilogie, ils ne feraient pas revenir les personnages de Luke, Leia et Han, que tout tournerait autour d’une nouvelle génération. Je suis toujours abasourdi. Je l’ai fait et je n’arrive toujours pas à croire que c’est vraiment arrivé. »
Retrouver plus de trente ans après le rôle du chevalier Jedi qui a changé sa vie, voilà une expérience particulièrement excitante. D’autant plus qu’une autre trilogie a vu le jour entre-temps, à laquelle, préquel oblige, il n’a pu prendre part.
« Je n’ai pas eu de problèmes avec la deuxième trilogie, parce que c’était comme si on jouait avec mes jouets alors que je n’étais plus dans la salle de jeu. J’avais quitté la maison. Je n’ai jamais été possessif vis-à-vis de ça. Et j’ai ressenti la même chose quand ils prévoyaient cette nouvelle trilogie. Cela ne m’aurait posé aucun problème s’ils avaient décidé de ne pas nous inclure dans l’histoire. Mais, au final, je trouve que c’est une bonne chose d’avoir fait revenir les personnages originaux, ça donne de la continuité et une autre portée au film. »
Qui dit retour sur le plateau de la plus célèbre saga de l’univers dit évidemment sécurité. Et à ce niveau-là, Mark Hamill a été servi.
« C’était complètement fou ! Il y a toujours des gens à l’origine de fuites sur internet. Mais là, j’en étais à demander : « Est-ce que je suis vraiment obligé de porter cette longue robe avec une capuche qui descend jusqu’à ma poitrine pour aller de ma loge au plateau ? » Et on me répondait : « C’est pour les drones. » Vous plaisantez ? Il faut que les gens se détendent… On n’essaye pas de jouer avec eux ou de les faire tourner en bourrique, juste d’optimiser leur expérience au cinéma. Faire en sorte qu’ils voient les images pour la première fois dans les salles et pas sur internet. Croyez-moi, ce sera là bien assez tôt !
Au-delà de reprendre en main le mythique sabre laser vert, travailler avec un fan de la série a contribué à rendre l’expérience de Mark Hamill encore plus spéciale. « C’est le premier volet de la saga pensé et réalisé par un fan, et c’est très excitant !, explique-t-il. Certes Larry Kasdan (scénariste de L’Empire contre-attaque et du Retour du Jedi, ndr) est un ancien comme nous, mais le capitaine du vaisseau c’est J.J. Abrams, un fan de Star Wars. et je trouve ça très intéressant, car ça va apporter quelque chose de spécial à la nouvelle trilogie, quelque chose qui était impossible du temps de George Lucas. J’espère que ce sera un carton ! » On a du mal à penser le contraire.
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