Un film qui peine à trouver son équilibre entre comédie romantique et satire sociale. Heureusement, Valérie Lemercier est là.
Marie-Francine (Lemercier) a 50 ans et un beau métier (chercheuse) mais son mari (Podalydès) la quitte pour une jeunette qui plaît déjà beaucoup à ses filles… Alors Marie-Francine retourne chez ses parents (Hélène Vincent et Philippe Laudenbach) et c’est évidemment l’horreur. Mais un homme commence à tourner autour d’elle (Timsit).
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Marie-Francine est un film hybride. Un peu à l’image de son auteure, Valérie Lemercier, actrice intelligente à la vis comica incontestable, mais dont le cinéma, au fond, n’a jamais très bien su quoi faire. Débutante, on lui faisait jouer un emploi, déserté, celui de la bourge coincée (déjà dans Milou en mai de Louis Malle) qui dit des horreurs (elle en a joué, bien sûr, toujours avec classe).
Entre comédie romantique et satire sociale
Mais que faire aujourd’hui d’elle comme actrice ? Il semble qu’elle se pose elle-même la question : c’est ce que montre Marie-Francine, film écartelé entre le désir de réaliser une vraie comédie romantique et la tentation irrépressible de la satire sociale vacharde, son tempérament. Le film balance sur ces deux pieds, tout en déséquilibre… Mais Lemercier est toujours aussi irrésistible, amis fans.
Marie-Francine de Valérie Lemercier (Fr., 2017, 1 h 35)
{"type":"Banniere-Basse"}