Il n’est pas surprenant que l’esprit biscornu de maître Burton plane sur ce dessin animé de Deane Taylor, le directeur artistique de L’Etrange Noël de monsieur Jack. Il est également logique que l’on retrouve ici certaines obsessions graphiques comme la spirale, figure qu’affectionnent les esprits tordus et introvertis. Cela dit, les zones d’ombre du film […]
Il n’est pas surprenant que l’esprit biscornu de maître Burton plane sur ce dessin animé de Deane Taylor, le directeur artistique de L’Etrange Noël de monsieur Jack. Il est également logique que l’on retrouve ici certaines obsessions graphiques comme la spirale, figure qu’affectionnent les esprits tordus et introvertis. Cela dit, les zones d’ombre du film de Burton et Selick sont largement estompées ici. Formellement très abouti, Carnivale ressemble à un film Disney vu dans un miroir déformant : ligne claire, couleurs pimpantes, mais personnages stylisés à grosse tête et décors baroques. Il en va de même pour l’histoire : le voyage de quatre enfants et un chat dans un parc d’attractions qui se transforme graduellement en piège maléfique. Mais le public visé étant très jeune, la dimension anxiogène de Carnivale reste fort bénigne. C’est un peu la limite du film.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}