Avec Malik le maudit, Youcef Hamidi aborde les cités par le biais de la comédie. Rien à voir avec les univers développés par Dridi, Chibane ou Richet : Hamidi ne traite pas du problème des banlieues, la cité n’est que le cadre de l’histoire. Malik… n’a donc rien d’une chronique sociale, c’est une comédie épousant […]
Avec Malik le maudit, Youcef Hamidi aborde les cités par le biais de la comédie. Rien à voir avec les univers développés par Dridi, Chibane ou Richet : Hamidi ne traite pas du problème des banlieues, la cité n’est que le cadre de l’histoire. Malik… n’a donc rien d’une chronique sociale, c’est une comédie épousant la forme du conte. Son personnage central n’a qu’un seul désir : partir au Canada alors que son père veut le renvoyer au bled pour l’y marier. Sa bonne fortune ne va pas tarder à se matérialiser en la personne de M. Chance, sorte de bon génie modernisé avec portable intégré. S’ensuivront des péripéties et des embûches, provoquées par la déveine du héros (d’où le titre). Si Hamidi a su trouver un rythme au film, les personnages sont tous cantonnés dans des rôles caricaturaux et fonctionnent par binômes jouant sur l’opposition. Le propos finit par sembler un peu naïf et les ressorts comiques ne sont pas suffisamment novateurs.
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