La cérémonie belge a sacré principalement deux films : “Une Vie démente” d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, et “Un monde” de Laura Wandel.
Samedi 12 février, les Magritte du cinéma belge fêtaient leur onzième anniversaire. Lors d’une cérémonie présidée par le documentariste Thierry Michel, deux films, traitant tous les deux de sujets difficiles (la maladie, le harcèlement scolaire), ont tiré leur épingle du jeu : Une Vie démente et Un Monde.
Nommé à douze reprises, Une Vie démente, le premier long métrage d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, remporte sept récompenses dont meilleur film, meilleur scénario original, meilleure actrice et meilleur acteur. Financé en partie grâce à une campagne de financement participatif, le film raconte comment la maladie d’Alzheimer d’une femme (Jo Deseure) bouleverse la vie de son fils et sa belle-fille.
Sacré meilleur premier film Un Monde de Laura Wandel explore le harcèlement scolaire dont est victime un jeune garçon, devant sa sœur cadette. Filmé à hauteur d’enfant, dans un cadre oppressant et focalisé sur les agressions invisibles par les adultes, le film fait preuve d’une remarquable direction d’acteur·trices. Ses deux interprètes principaux Maya Vanderbeque et Günter Duret, 6 et 9 ans, sont d’ailleurs reparti·es avec le Magritte du meilleur espoir féminin et masculin.
À noter également la double récompense pour Titane de Julia Ducourneau, qui remporte le prix du meilleur film étranger en coproduction avec la Belgique, et le prix de la meilleure image pour Ruben Impens.