Lynn Ramsay, la réalisatrice de We Need to Talk about Kevin (2011) et A Beautiful Day (2017) avec Joaquin Phoenix a évoqué ses futurs projets : l’adaptation d’une nouvelle de Margaret Atwood et un film d’épouvante sur l’environnement.
La réalisatrice britannique Lynn Ramsay connaît bien l’exercice de l’adaptation littéraire, elle avait déjà adapté pour le grand écran le livre d’Alan Warner en 2002, Morvern Callar, pour son deuxième long-métrage éponyme sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. En 2011, elle adapte avec succès l’histoire maternelle terrible de We Need to Talk About Kevin de Lionel Shriver. Et récemment, on l’avait retrouvé en 2017, avec l’adaptation d’une nouvelle de Jonathan Ames : You Were Never Really Here, qui lui valut le prix du meilleur scénario à Cannes ainsi que le prix d’interprétation masculine pour son acteur Joaquin Phoenix.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Se confiant au site indien The Hindu, la réalisatrice a évoqué ses prochains projets : un film d’épouvante sur l’environnement, « un film original et d’époque », « avec des éléments d’horreur à l’ancienne et une préoccupation environnementale » mais également une adaptation d’une nouvelle de Margaret Atwood, autrice du best-seller La Servante écarlate (1985), dont on ne sait pour l’instant pas grand chose.
>> À lire aussi : Confinement : 15 courts-métrages de grands cinéastes à voir
L’art de l’adaptation littéraire
Concernant son habilité à manier l’art de l’adaptation, Lynn Ramsay a répondu : « Je viens d’un milieu photographique, donc je regarde les détails et les visuels, et je vois les choses en images ou en panneaux. […] C’est pourquoi je dis souvent qu’un livre à succès ne signifie pas nécessairement que ce sera un film à succès. Je ne peux pas expliquer ce que je fais, mais je cherche quelque chose de plus sensuel, et j’essaie de raconter une histoire visuellement, à travers des signes et le subconscient. Je travaille à faire du cinéma plus qu’une simple adaptation.«
On attend donc avec impatience de savoir comment le talent de la cinéaste sera mis au service d’une histoire de l’autrice canadienne, dont la dystopie glaçante avait été adaptée par le showrunner Bruce Miller et la réalisatrice Reed Morano pour la série The Handmaid’s Tale en 2018.
>> A lire aussi : “The Handmaid’s Tale” et “Big Little Lies” : deux visions de la maternité
{"type":"Banniere-Basse"}