Ce qui est sûr, c’est que le mystérieux Siegfried est un fêtard hors pair (la teuf Louise, take 2 fut l’une des plus réussies du dernier Festival de Cannes) et un musicien très prometteur (excellente BO jazz/hip-hop sortie il y a déjà six mois). En ce qui concerne le cinéma, les choses se gâtent légèrement, […]
Ce qui est sûr, c’est que le mystérieux Siegfried est un fêtard hors pair (la teuf Louise, take 2 fut l’une des plus réussies du dernier Festival de Cannes) et un musicien très prometteur (excellente BO jazz/hip-hop sortie il y a déjà six mois). En ce qui concerne le cinéma, les choses se gâtent légèrement, et Siegfried devra attendre un peu avant de concrétiser ses rêves d’artiste total et multimède. Louise, take 2 s’attache aux déambulations d’une princesse du trottoir qui, entre deux bastons avec sa bande de potes rappers, recueille un gamin à la sortie de l’école et se fait cueillir par un dragueur à la coule. Le film se veut balade urbaine contemporaine, dérive libertaire aux accents jazzy, dans la veine poétique aléatoire d’un Jacques Rozier ou d’un Cassavetes. Mais avec ses personnages improbables, son scénario truffé de clichetons poétiques et sa photo publicitaire, Louise, take 2 (tout est dans ce take 2) ressemble surtout à un clip tendance, très voyou chic. On n’a rien contre les clips, mais le temps d’une chanson. Au-delà de trois minutes…
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}