Un ornithologue solitaire descend avec indolence le fil d’une rivière perdue du nord du Portugal, pourchassant des chimères en forme de cigognes noires en voie d’extinction. Pris dans des rapides qui l’échouent sur un rocher dans une mare de sang, il est sauvé par deux Chinoises en pèlerinage pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Commence alors une errance au cœur […]
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Un ornithologue solitaire descend avec indolence le fil d’une rivière perdue du nord du Portugal, pourchassant des chimères en forme de cigognes noires en voie d’extinction. Pris dans des rapides qui l’échouent sur un rocher dans une mare de sang, il est sauvé par deux Chinoises en pèlerinage pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Commence alors une errance au cœur d’une forêt pleine de rencontres et de dangers aux airs de voyage intérieur et spirituel vers la renaissance.
Présenté au Festival de Locarno, le nouveau long métrage de Joao Pedro Rogriguez après Mourir comme un homme en 2009, portrait d’une transsexuelle lisboète vieillissante et en crise, et La Dernière Fois que j’ai vu Macao en 2012, voyage intime dans le temps et les souvenirs en forme de trais d’union entre le Portugal et la « Las Vegas de l’Asie du Sud », fait figure de relecture moderne du mythe et de la vie de saint Antoine. Il sera présenté dans le cadre de la rétrospective que consacre le Centre Pompidou en partenariat avec le Fresnoy à l’œuvre hantée, entêtante et percluse de désirs du cinéaste, qui a composé pour l’occasion un film à la forme libre, Où en êtes-vous, Joao Pedro Rodriguez ?
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