Une histoire de tolérance un peu convenue.
Un Africain vivant en France et une Anglaise de Guernesey se rencontrent à Londres, où ils sont tous deux à la recherche de leurs enfants, disparus à la suite d’un attentat terroriste. Le contexte dramatique et historique fournit un ancrage au film, mais le vrai sujet, c’est l’apprentissage de la tolérance chez des personnes d’origine et d’apparence différentes. L’Anglaise est incarnée par Brenda Blethyn, que Rachid Bouchareb a remarquée dans Secrets et Mensonges de Mike Leigh.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Or non seulement London River ressemble beaucoup dans son principe au film de Leigh, mais Brenda Blethyn y réédite quasiment le même numéro émotif. Cela donne l’impression que son jeu n’est qu’une série de trucs reproductibles à l’infini. Hélas, c’est un peu la seule chose saillante dans ce mélo au déroulement trop linéaire. Prêcher platement l’antiracisme et le respect des religions ne peut pas être une fin en soi.
{"type":"Banniere-Basse"}