Un flic grognon et une politicienne en campagne électorale perdent femme et mari dans un accident d’avion. Ils découvrent à cette occasion que leurs époux respectifs étaient amants et s’offraient régulièrement des week-ends clandestins à Miami. Le titre français laisse attendre un énième film de complot et on tombe sur une très banale romance : […]
Un flic grognon et une politicienne en campagne électorale perdent femme et mari dans un accident d’avion. Ils découvrent à cette occasion que leurs époux respectifs étaient amants et s’offraient régulièrement des week-ends clandestins à Miami. Le titre français laisse attendre un énième film de complot et on tombe sur une très banale romance : réunis par le drame, les deux veufs tombent amoureux et vivent une passion impossible, contrariée par la crainte du scandale et l’ambition carriériste de la femme politique. Sur cette histoire d’amour insipide se greffe une enquête guère intéressante sur un flic ripoux qui vient régulièrement parasiter le récit sans que l’on comprenne vraiment pourquoi. L’Ombre d’un soupçon entérine la dégringolade artistique de Pollack, auteur dans les années 70 de quelques oeuvres mémorables. Son nouveau film, interminable et sans relief, s’enlise dans les deux gros défauts du cinéaste, la mollesse et le néoromantisme tendance veillée des chaumières. Pour garder un bon souvenir de Sidney Pollack cette année, il vaut mieux revoir Eyes wide shut.
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