La filmographie du cinéaste français, couvrant trois décennies, est célébrée ce mois de mars sur la plateforme du cinéma d’auteur la Cinetek.
Après une rétrospective en salle amorcée par le Festival du cinéma de La Rochelle en 2021, c’est au tour des plateformes de s’emparer de l’œuvre du cinéaste, dont le premier long-métrage L’Enfance nue est sorti en 1967, soit peu de temps avant la révolution de la jeunesse de mai 68.
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Sa filmographie explorera, détaillera, sondera cette jeunesse dans toutes ses passions, ses désirs, ses ennuis et ses radicalités, qu’il s’agisse de Passe ton bac d’abord en 1978, Loulou en 1979 et bien évidemment À nos amours, sorti en 1983.
Le franc-tireur du cinéma français
Décrit comme un “franc-tireur qui a fait des vagues plutôt que d’être Nouvelle Vague” par la Cinetek, Maurice Pialat représente un cinéma à la recherche du réel, entouré d’un pléiade d’acteur·rices d’exception – Isabelle Huppert, Gérard Depardieu, Jean Yanne – mais également d’inconnu·es ayant marqué son œuvre de leur naturel et de leur vitalité.
Lauréat de la Palme d’or en 1988 pour Sous le soleil de Satan, sous les huées des journalistes, Pialat incarne une figure ambivalente du cinéma français, “radicale et néanmoins populaire”, comme le disait Serge Kaganski : c’est donc avec plaisir que l’on se (re)plongera dans ses films les plus connus, Nous ne vieillirons pas ensemble sur ce que l’amour peut détruire, Police et la rencontre entre Sophie Marceau et Gérard Depardieu, ainsi que dans ses œuvres plus confidentielles, comme sa belle série La Maison des bois, fresque familiale et picturale pendant la Grande Guerre.
La rétrospective, en partenariat avec le Festival de La Rochelle, aura lieu sur le site de la Cinetek du 3 au 17 mars prochain.
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