Un polar phocéen emphatique et désarticulé.
Femmes alcooliques, au foyer, hystériques, soumises… : on l’aura compris, mieux vaut avoir un rôle d’homme dans le nouveau film de Richard Berry. Car dans cette histoire de mafieux restée coincée dans l’avant-Soprano, l’homme fait la loi et il n’a que trois choses à promettre : du sang, des burnes et des larmes.
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A Marseille, un parrain retraité (Jean Reno) survit à un attentat et décide de se venger, en mode Terminator de la Canebière.
A coups de zooms avant-arrière, travellings gauche-droite, épilepsies de la caméra et montage parallèle, L’Immortel ressemble à une bande-annonce : un enchaînement d’extraits laissant entrapercevoir des stars, des flingues, des grosses bagnoles et des phrases choc à voix grave (“Le sang versé ne sèche jamais”) sans jamais s’attarder.
D’où un récit sans répit, faussement tendu, des personnages inodores et de la musique pompière inondant chaque plan. Du remplissage, quoi.
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