Venu de Suède, un sous-produit de Millénium sans grande saveur.
Une famille a été décimée. La police mande un hypnotiseur, qui déniche l’assassin…
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Alléché par le buzz de Millénium, Lasse Hallström, vieux routier suédois qui a vasouillé à Hollywood avec des films romantico-passe-partout, entre dans la danse en retournant dans son pays pour adapter un volume de la saga-thriller de Lars Kepler, L’Hypnotiseur.
Résultat : du Canada Dry, c’est-à-dire un sous-produit de Millénium, sans grande saveur.
Certes, il y a un peu de moyens, des hélicos, de la neige, toujours photogénique, mais aussi de profondes lacunes. La principale est le personnage de Joona Linna, le flic vedette, aussi plat que l’acteur qui l’incarne (Tobias Zilliacus). Ce que Lena Olin, en femme de l’hypnotiseur, semble vouloir compenser par son surjeu.
Ça se laisse voir comme on feuillette un polar de seconde zone par désœuvrement.
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