Le classique de 1933 va être adapté par Universal aux côtés de la très efficace maison Blumhouse, avec le réalisateur de « Insidious 3 » et du récent « Upgrade » aux manettes.
Décliné en une seule version au cinéma, en 1933, celui que l’on surnomme « l’homme invisible » – qui est en fait un scientifique qui a inventé une formule lui permettant d’être invisible à la vue de tous, mais dont les effets sont irréversibles – va faire l’objet d’un remake, selon le Hollywood Reporter. Sous la houlette des studios Universal, déjà producteurs du film d’origine dans le cadre des « Universal Monsters », et en collaboration avec Bluhmouse, les deux maisons qui nous ont offert par exemple les Split et Glass de M. Night Shyamalan. Ce projet a été confié à Leigh Whannell, scénariste de Saw et réalisateur de Insidious : chapitre 3 puis du récent Upgrade, où il était déjà question de métamorphose (un homme voyait son corps commandé par un operating system).
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Le Dark Universe d’Universal en question
On ne sait pas encore qui remplacera Claude Rains dans le rôle du malheureux Dr. Jack Griffin, mais les intentions de Universal sont déjà tout indiquées : ce remake de L’Homme invisible ne fera pas partie du Dark Universe introduit par la maison de production lors de la sortie, en 2017, de La Momie avec Tom Cruise. Après l’échec au box-office de ce dernier (moins de 420 millions de dollars engrangés), Universal a effectivement revu ses plans et a décidé de suspendre cet univers qui devait concurrencer ceux de Disney (Marvel et Star Wars).
Un grand classique du cinéma fantastique
Si l’on pouvait penser que ce retour de L’Homme invisible marquerait celui de cet univers, l’envie d’Universal est avant tout de transposer l’univers du film sur notre époque contemporaine : « Tout au long de l’histoire cinématographique, les monstres classiques d’Universal ont été réinventés à travers le prisme de chaque nouveau cinéaste qui a donné vie à ces personnages », a déclaré Peter Cramer, l’un des leaders de la production d’Universal.
Au-delà de son véritable succès à l’époque, L’Homme invisible a aussi accompli de véritables prouesses en termes d’effets spéciaux, notamment lors de cette scène du miroir où le scientifique devenu monstre débande son visage. Une virtuosité de l’époque qui fascine encore aujourd’hui. Le film de James Whale – spécialiste des monstres au cinéma car auteur de l’inclassable Frankestein en 1931 mais aussi de L’Homme au masque de fer en 1939 -, ne se contente pas du seul portrait de cet homme, mais aussi de celui de la société, sa terreur, mais aussi sa bêtise et sa naïveté.
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