L’EX-FEMME DE MA VIEPetite comédie du remariage ordinaire qui gère mal ses origines théâtrales.Les personnages sont patauds, les situations aussi. Comme s’il suffisait à Josiane Balasko de rouler des épaules, de marcher en raidissant les jambes pour faire rire ; comme s’il suffisait à Thierry Lhermitte de surjouer l’agacement, l’étonnement ; comme s’il suffisait à […]
L’EX-FEMME DE MA VIE
Petite comédie du remariage ordinaire qui gère mal ses origines théâtrales.
Les personnages sont patauds, les situations aussi. Comme s’il suffisait à Josiane Balasko de rouler des épaules, de marcher en raidissant les jambes pour faire rire ; comme s’il suffisait à Thierry Lhermitte de surjouer l’agacement, l’étonnement ; comme s’il suffisait à Karin Viard de se planter, bouche bée, avec un gros ventre, un blouson trop grand et un cabas auquel il ne manque que le poireau qui dépasse… La stylisation des personnages reste rhétorique. Selon Balasko, « Ce n’est pas évident de dire à une actrice : « Tu as un gros ventre, tu dois être habillée comme un sac, avoir un nez rouge, des cheveux gras et tu dois manger tes pâtes comme un porc.« Josiane a dû se dégonfler, parce que Karin Viard semble sortir de chez le coiffeur et ne mange pas « comme un porc ». Bref, on conserve la stylisation de la pièce d’origine, tout en tentant de l’aérer avec moult flash-backs sur les débuts idylliques de la relation entre Tom et Nina. Comédie du remariage, peut-être, mais par rapport au champagne qui pétille chez Cukor ou McCarey, c’est de la petite bière.
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